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En effet, adosser ses orientations aux cultures juvéniles peut être une stratégie pertinente pour susciter l’enthousiasme et l’appropriation des projets et dispositifs par les apprenants. Les cultures juvéniles sont des références culturelles et sociales partagées par les jeunes, qui peuvent inclure des pratiques, des styles, des modes de communication et des intérêts spécifiques.

Lorsque les projets et dispositifs s’appuient sur ces cultures juvéniles, ils peuvent être perçus comme plus pertinents et plus attrayants par les apprenants. Les technologies et outils numériques qui sont populaires chez les jeunes, tels que les réseaux sociaux, les jeux vidéo, la réalité virtuelle ou la 3D, peuvent être intégrés dans les projets pédagogiques pour rendre l’apprentissage plus attractif et plus motivant.

De plus, en adossant les orientations pédagogiques aux cultures juvéniles, les enseignants peuvent créer des ponts entre les connaissances et les compétences des apprenants et les objectifs pédagogiques visés. Les apprenants peuvent ainsi se sentir plus impliqués et valorisés dans leur apprentissage, en reconnaissant la pertinence et la valeur de leurs connaissances et intérêts.

Cependant, il est important de souligner que l’utilisation des cultures juvéniles dans les projets et dispositifs pédagogiques doit être pertinente et respectueuse. Les enseignants doivent veiller à ne pas stigmatiser ou exclure les apprenants qui ne partagent pas les mêmes références culturelles et à maintenir des objectifs pédagogiques clairs et rigoureux.

Aussi peut-on citer à titre d’exemple du point de vue des outils : une communication institutionnelle adossée au réseau social Instagram, l’usage de la réalité virtuelle pour l’apprentissage d’un geste professionnel ou encore le choix de donner accès aux informations realtives à la scolarité via une application smartphone. Du point de vue de la pédagogie, une approche prenant en compte les cultures juveniles consiterait par exemple en une ludification partielle des enseignements.

En effet, pour déterminer la pertinence d’un dispositif numérique au sein d’une institution dédiée à la formation professionnelle, il est important de prendre en compte ces trois éléments :

1. Les besoins en termes d’objectifs pédagogiques : il est essentiel de déterminer les objectifs pédagogiques visés par l’utilisation du dispositif numérique. Il faut donc analyser les compétences à développer, les connaissances à acquérir, les situations d’apprentissage à proposer et les modalités d’évaluation. Le dispositif numérique doit être en mesure de répondre aux besoins pédagogiques spécifiques de l’institution et des apprenants.
2. L’outil : le choix de l’outil numérique doit être adapté aux besoins pédagogiques identifiés. Il faut donc évaluer la qualité de l’outil en termes de fonctionnalités, d’ergonomie, d’interactivité, de sécurité et de compatibilité avec les équipements et les logiciels déjà utilisés par l’institution. Il est également important de prendre en compte les retours d’expérience d’autres utilisateurs et les éventuelles contraintes liées à l’utilisation de l’outil.
3. Les ressources disponibles : l’implémentation d’un dispositif numérique peut nécessiter des investissements en termes de matériel, de logiciels, de formation, de maintenance et de support technique. Il est donc important d’identifier les ressources nécessaires pour mettre en place le dispositif numérique et de déterminer si ces ressources sont disponibles ou s’il est possible de les mobiliser. Il est également important de prendre en compte les coûts liés à l’utilisation du dispositif numérique, notamment les coûts de licence ou de développement, de maintenance et de renouvellement.

En somme, la détermination de la pertinence d’un dispositif numérique au sein d’une institution dédiée à la formation professionnelle doit prendre en compte de manière équilibrée les besoins en termes d’objectifs pédagogiques, l’outil et les ressources disponibles. Cela permettra de choisir le dispositif numérique le plus adapté aux besoins spécifiques de l’institution et des apprenants, tout en optimisant les investissements nécessaires.

En effet, le numérique peut offrir de nombreux avantages pour lutter contre le décrochage des apprenants. Voici quelques exemples :

• En ce qui concerne l’orientation, les plateformes en ligne peuvent fournir des informations sur les différentes filières, les métiers, les établissements et les débouchés professionnels. Les outils de réalité virtuelle peuvent également aider les élèves à découvrir différents environnements professionnels et à se projeter dans leur futur métier.
• Dans le cadre de l’enseignement en classe, les outils numériques peuvent offrir une plus grande interactivité et une plus grande diversité de supports pédagogiques. Les élèves peuvent par exemple utiliser des tablettes pour accéder à des ressources multimédias, participer à des quiz interactifs ou collaborer à distance sur des projets.
• Pour les stages en entreprise, le numérique peut permettre de faciliter la communication entre l’élève, le tuteur et l’établissement scolaire. Des plateformes en ligne peuvent permettre de suivre le déroulement du stage, de partager des documents et de faciliter les échanges entre les différentes parties prenantes.
• Enfin, les outils numériques peuvent également faciliter le suivi personnalisé des élèves en difficulté. Des applications permettent par exemple de détecter les élèves en décrochage scolaire et d’alerter les enseignants ou les conseillers d’orientation. Des chatbots peuvent également offrir un soutien psychologique et une écoute attentive aux élèves qui en ont besoin.

En somme, le numérique peut offrir de nombreuses pistes pour lutter contre le décrochage scolaire, en facilitant l’orientation, l’enseignement en classe, les stages en entreprise et le suivi personnalisé des élèves en difficulté.